La Créa
Bon, pour le·la graphiste, en tout cas pour moi, c’est le moment d’excitation, de joie, le travail artistique, intellectuel, poétique éventuellement. Qu’il s’agisse d’un logo, d’une affiche, de signalétique ou autres, c’est le temps de la recherche, de la documentation, de la démarche créative avec son déroulé, du crayonné, du griffonné, des idées qui fusent et même, parfois, du trait incontrôlé, voire accidentel qui vous fait trouver « L’IDÉE » (une sorte de Tarte Tatin !). Cette étape est un régal pour moi et elle permet donc de présenter des pistes créatives, souvent deux, à mes client·e·s qui font leur choix. Ce choix est alors peaufiné par mes soins ce qui, après quelques ajustements et derniers échanges, finalise la partie créative.
L’exécution
Elle arrive dans un deuxième temps, et c’est une étape essentielle qui garantit la cohérence du travail de création. Il s’agit d’adapter et de mettre en conformité les fichiers de création aux contraintes techniques d'impression, d’affichage web ou d'utilisation pluri média. Sans cela, la création peut être véritablement gâchée. C’est un travail de rigueur, à cette étape tous les détails sont passés en revue, retravaillés le plus souvent pour que chaque fichier s’adapte correctement à sa destination et à son utilisation. Cette phase prend du temps, il est important de s’y consacrer sérieusement, c’est le gage d’un rendu de qualité.
Le cas du Print
Pour ma part, l’étape prépresse génère souvent un petit stress, même dans des situations « rodées » et même si je pense posséder une bonne connaissance de la chaîne graphique. En effet, le monde de l’écran (image, pixels, lumière, mode colorimétrique RVB…), et le monde du papier (grammage, papier dit couché ou non, encres, superposition des trames de couleurs, quadrichromie…) sont totalement différents et fonctionnent à l’inverse. De fait, votre maquette peut paraître très bien sur votre écran mais donner un résultat catastrophique à l'impression. C’est pourquoi lorsque nous passons d’un visuel sur écran à son impression sur papier ou autre support, plusieurs éléments doivent être convertis.
Le.la graphiste doit donc contrôler ses fichiers et les préparer spécifiquement pour l’impression. Pour un résultat sans surprises, le fichier PDF doit être contrôlé aussi bien par le créatif que par l’imprimeur qui reçoit le fichier.
Suivant le type de support, ce travail de préparation des fichiers peut également prendre du temps dans le projet global. Un flyer prendra peu de temps mais un catalogue d’une centaine de pages…
Graphiste à Bordeaux, j’assure pour votre projet ces étapes de création et d’exécution, ainsi que les échanges techniques avec votre imprimeur jusqu’à la validation du Bon à tirer (BAT). N’hésitez-pas à me contacter.